Test : UFC Undisputed 3- 18/20

Editeur : THQ Développeur : Yuke's Media Creation Date de sortie : 17 février 2012 Supports : PS3 / Xbox 360 Genre : Combat Norme PEGI 16+

21 février 2012 - Geek4Life UFC Undisputed 3 Deux ans après avoir imposé UFC Undisputed 2010 comme la référence du genre, Yuke's Media Creation enfonce le clou avec « UFC Undisputed 3 ». Encore plus dynamique et doté d'une prise en main optimisée, le tout servi par de somptueux graphismes HD, le jeu de THQ n'est pas prêt de perdre son titre de champion dans cette catégorie. Après avoir essuyé deux assauts orchestrés par Electronic Arts et 505 Games – les décevants EA Sports MMA et MMA Supremacy -, THQ est toujours le leader incontesté des simulations dédiées au free fight. Réalisé par Yuke's Media Creation, développeur de la série WWE vs Raw (référence absolue des jeux vidéo de catch), UFC Undisputed 3 était attendu au tournant... Allait-il se renouveler ? Y aurait-il un intérêt pour ceux qui ont investi dans les précédentes moutures testées ici même ? Le fait est que la version PS3 de « UFC Undisputed 3 » a franchement impressionné notre équipe. Car au-delà de sa réalisation visuelle exemplaire et de ses graphismes – aussi immersifs qu'ultra-réalistes – en haute définition, le soft a considérablement gagné en dynamisme. Exit les baisses de régime lors des combats au sol, dorénavant avec « UFC Undisputed 3 » les affrontements sont plus palpitants et l’ambiance prend davantage aux tripes. S'appuyant sur les excellentes bases des deux précédents volets, le soft progresse au niveau des contrôles et de la prise en main. Accessible aux néophytes, comme en amateurs de technique les plus exigeants, le jeu de Yuke's Media Creation offre un parfait compromis entre un gameplay « arcade » et « simulation ». Nous retrouvons de nombreux modes (Exhibition, Carrière, Entrainement...) qui assurent une durée de vie exemplaire. Des matchs en ligne (via l'activation du Pass unique indispensable pour déverrouiller le mode multijoueur) à la création du combattant via un puissant éditeur de personnages, sans oublier le mode Carrière où vous devez enchainer combat sur combat... Le jeu fait la part belle aux affrontements virils. Et ce, même si la gente féminine est toujours de la partie... Un retour triomphant Totalisant près de 150 stars - tout issues des fédérations UFC et PRIDE (la fédération japonaise aux règles encore plus violentes !) -, UFC Undisputed 3 est de loin le meilleur épisode de la saga. Outre le casting, nous retrouvons une vaste palette d'arts martiaux qui assure que chaque joueur y trouvera son style. La prise en main a progressé et l'on découvre un tout nouveau système pour les phases de soumission. Autre innovation : les affrontements au sol sont beaucoup plus nerveux et nous n'avons plus cette regrettable impression de cassure de rythme entre les deux niveaux. Résultat : les combats dans l'octogone sont encore plus captivants ! Dans le même esprit, la partie PRIDE offre une approche plus nerveuse en proposant une surface de combat plus petite (ce qui limite les esquives), ainsi que des règles plus permissives... Avis aux amateurs de castagne ! Côté mode de jeu, on apprécie l'arrivée d'un nouveau mode coopératif en ligne. Ainsi que de nouvelles catégories (Featherweight et Bantamweight. La réalisation technique est, elle aussi, bluffante. Si UFC Undisputed 2009 était déjà une belle démonstration technique, ce troisième volet repousse les limites de la Playstation3 et de la Xbox 360. Aussi réussi sur les deux consoles, le soft bénéficie d'une nouvelle mise en scène ultra-soignée où l'on retrouve des angles de caméra dynamiques fortement inspirés des retransmissions télévisées. Affronter les meilleurs combattants du monde (avec pratiquement aucune règle) est un concept porteur... Selon nous, le jeu de Yuke's Media Creation est le meilleur du genre. Un chef-d'oeuvre du catalogue THQ que vous pouvez vous offrir les yeux fermés. Attention tout de même à respecter la norme PEGI « 16+ », car la violence est ici omniprésente. Geek4Life Si l'effet de surprise est un peu éventé depuis UFC Undisputed 2009, ce troisième épisode parvient sans mal à nous impressionner en se positionnant comme le plus beau jeu vidéo de « free fight » ! S'appuyant sur les excellentes bases des précédentes moutures, cette mouture 2012 fait mouche par la grande précision de ses graphismes. Du cadrage de caméra dynamique (digne des retransmissions télévisées), à la fluidité – ultra réaliste - des mouvements des 150 Fighters, « UFC Undisputed 3 » nous en met plein la vue. Un chef-d'œuvre destiné à tous les amateurs de castagne... Toujours aussi simple à apprivoiser, ce troisième volet se démarque par son ergonomie irréprochable. Au-delà d'une optimisation du rythme (notamment au sol) et de l'arrivée du mode PRIDE (encore plus violent), le soft brille par son nouveau système de « soumission » et un contrôle encore plus précis. Résultat : on adhère dès le premier combat ! Un jeu de combat d'exception. Doté d'une bande-son en béton armé, UFC Undisputed 3 nous immerge instantanément dans l'univers de l'Ultimate Fighting Championship ! Entre les musiques des menus aux rythmiques implacables (Heavy metal), la mise en scène des entrées – digne des introductions de la WWE – et les commentaires en américain (UFC) et en japonais (PRIDE), THQ flirte avec le sans-faute. Avec 150 combattants, de nouvelles catégories (Featherweight / Bantamweight), le mode PRIDE (au Japon), une ribambelle de modes de jeu et un multi hautement addictif (via l'arrivée d'un coopératif), UFC Undisputed 3 ne déçoit pas. Nul doute que les fans de baston viril lui accorderont le statut de nouvelle référence du genre sur console HD. Avec UFC Undisputed 3, THQ confirme son statut de leader. Aussi bon sur le fond que sur la forme, ce nouvel épisode bénéficie d'une prise en main ultra-précise, de graphismes HD spectaculaires et de plus de 150 combattants issus des meilleurs Fighters mondiaux. En bref, si vous aimez la « baston » ce troisième volet est un immanquable ! Pour notre part il est notre nouveau « mètre étalon ». Un achat sans risque pour les « 16+ ».