Editeur :
Bethesda Softworks
Développeur :
Bethesda Softworks
Date de sortie :
11 novembre 2011
Supports : PC / PS3 /Xbox 360
Genre : FPS / RPG
Norme PEGI 18+
16 Novembre 2011 - Geek4Life
The Elder Scrolls V : Skyrim
Référence absolue des RPG
européens, « The Elder Scrolls »
ne cesse de déchaîner les passions
à chaque nouvel épisode.
Reprenant la recette de
Morrowind et d'Oblivion, Bethesda
nous convie cette année à une
escapade mémorable en territoire
nordique, à l'occasion d’un
cinquième opus dantesque...
Immergé deux cents ans après « The Elder Scrolls IV : Oblivion», « Skyrim »
révolutionne la série en y ajoutant les dragons ! Au-delà de cette excellente
initiative - que nous espérions depuis Morrowind (2002) -, cette nouvelle aventure
fait mouche immédiatement par ce condensé de savoir-faire du studio Bethesda
Softworks. Avec, notamment, un système de jeu intuitif qui s'adapte tout aussi
bien aux néophytes qu'aux fans de la première heure. Ainsi qu'un sentiment de
liberté grisant, de vastes environnements ouverts à explorer à pied ou à cheval,
couplé à d'innombrables quêtes principales et annexes qui vous conduiront de villes
animées à des tombeaux oppressants... L'expérience n'a rien perdu de sa magie !
Bien que la sortie de Skyrim s'accompagne de quelques ajustements et
modifications notables, les fans les plus exigeants - qui ne jurent que par
« Morrowind » - seront eux aussi conquis par la qualité exceptionnelle de cette
nouvelle mouture. A commencer par le choix judicieux des développeurs.
Celui d'effectuer un changement radical au niveau de l'ambiance. Exit les
environnements verdoyants de la province de Cyrodil ! Pour ce cinquième opus,
Bethesda a opté pour une ambiance hivernale (digne de l'illustre « Blood Moon »,
le second disque additionnel de « The Elder Scrolls III : Morrowind »). De plus,
la nouvelle version du moteur graphique permet une meilleure modélisation des
visages (tant décriée dans les précédents opus), des effets météo encore plus
réalistes (avec aurores boréales, tempêtes de neige, pluies diluviennes, etc), ainsi
qu'une distance d'affichage accrue... Mais c'est surtout les somptueux paysages de
la province de « Bordeciel » que nous retiendrons. Avec villes, villages, donjons,
forteresse, plaines, forêts, rivières, montagne, cascades et des kilomètres de
souterrains à arpenter torche en main. Plus fort encore : les développeurs ne se
sont pas contentés d'un décor en 3D tape à l'œil. Bethesda a insufflé un sentiment
de vie déroutant. De ce fait, en vous promenant dans ce monde virtuel, votre
avatar croisera d'innombrables créatures évoluant librement. Des cerfs aux loups,
en passant par des araignées géantes et des mammouths ! Au-delà des animaux,
vous ferez la connaissance de centaines de personnages issus des différentes races
propres à la saga « The Elder Scrolls » : Bretons, Kahjiits, Agrogniens, Orques,
Elfes Noirs, RougeGardes, Nordiques, Bosmers ou encore les Efles Noirs. Comme
dans « The Elder Scrolls IV : Oblivion », vous pourrez choisir d’incarner chacune
d'elles lors de la création du personnage. Autre point fort de « Skyrim » : un
niveau de détails extrêmement poussé. Des dialogues entre PNJ aux
aménagements réalistes des intérieurs, tout est fait pour nous donner l'illusion que
tout ce petit monde vaque à ses occupations ordinaires. L'immersion est donc
totale.
Donjons & Dragons
Côté background, l'aventure démarre plus fort que lors des précédents volets,
avec un héros en bien mauvaise posture. En deux mots : fraîchement arrêté par
les autorités locales après vous être introduit illégalement dans la province de
Bordeciel, vous voilà condamné à mort ! Par chance, votre heure n'est pas venue.
Au moment où le bourreau s'apprête à vous trancher la tête, surgit des cieux un
majestueux dragon. Ce qui déclenche aussitôt le chaos autour de vous. L'occasion
idéale pour commencer un bref tutoriel afin d'apprendre les commandes et
apprivoiser les mécanismes du gameplay. Cet entrainement se soldera par votre
libération après que vous ayez exploré les souterrains et, au passage, tué une
araignée géante. Sur le plan du fonctionnement du jeu, il n'est désormais plus
possible de sélectionner les capacités dans une liste (comme dans Morrowind)
pendant la création de l'avatar. À l'instar des précédents « The Elder Scrolls »,
c'est en pratiquant une activité - de façon répétée - que votre héros se
perfectionne. Par ailleurs, Skyrim marque l'arrivée d'un arbre de compétences
– ultra complet - sous la forme de constellations. Ce qui assure une profondeur
d'évolution inédite. Toujours au niveau des nouveautés, au-delà de la présence
de dragons (que vous allez devoir affronter !), notez qu'il est désormais possible
d'achever vos adversaires, d'utiliser vos deux mains (idéal pour combiner une épée
avec un sort de magie) et de recourir au formidable pouvoir des « Enfants de
Dragon » appelé la Voix. Ce dernier est intimement lié au scénario de ce cinquième
volet et permet d'absorber l'âme de ces « cracheurs de feu » dont certains ont la
langue bien pendue...
« Skyrim » surpasse tout ce qui a été fait à ce jour et domine le
genre sur PC et console...
Concernant la situation géopolitique, 200 ans après que l'on ait refermé les portes
d'Oblivion, l'Empire est aujourd'hui sur le point d'entrer en guerre contre les
Nordiques... L'ambiance est donc pesante dans les forteresses des dirigeants
locaux. Nous ne développerons pas davantage cet aspect afin de vous laisser la
primeur, mais sachez que vous serez aux premières loges... De plus, comme dans
les précédents volets, il est possible de rejoindre différentes factions afin de mener
à bien d'innombrables missions. Outre ces « divertissements » (agrémentés de
prises de note dans votre fiche de personnage), « Skyrim » regorge de possibilités
nouvelles. Parmi les “classiques” : vous pouvez crocheter des serrures pour vous
infiltrer dans certaines demeures, dérober des objets, faire du commerce, forger
vos armes, réaliser des potions, acheter une maison, cuisiner, prendre des cours
pour perfectionner vos compétences ou encore enchanter armes et objets. À ce
propos, comme dans tout bon RPG médiéval fantastique, la magie est
prépondérante ! De ce fait, mieux vaut réfléchir à deux fois avant d'aller agacer
une bande de magiciens adeptes du sort “boules de feu”... Avec une durée de vie
de plus de vingt heures en ligne droite, Skyrim est comparable à Oblivion. C’est
dire la longévité du jeu pour qui se lance dans les missions annexes et explore tous
les recoins de ce royaume dont chaque élément a été soigneusement ajusté à la
main ! Un travail d'orfèvre qui nous fait passer outre quelques légers problèmes
techniques. Car Skyrim n'est pas irréprochable. Lors de notre test à partir de la
version Playstation3, nous avons constaté quelques bugs de collision, des clippings,
des personnages clonés, ainsi que certaines textures indécentes pour une telle
production... À l'inverse, la distance d'affichage ne manque pas d’impressionner
(même sur PS3), tout comme la qualité esthétique globale des environnements qui
se révèlent grandement supérieurs à ceux des précédents opus. En conclusion,
« Skyrim » surpasse tout ce qui a été fait à ce jour et domine le genre sur PC
et console...
Geek4Life.fr
Toujours aussi talentueux, Bethesda a créé tout un monde en 3D qui déborde
de vie ! Quel plaisir pour nos rétines. L'immersion dans les terres enneigées de
« Bordeciel » s'accompagne de somptueux décors et effets de lumière, le tout riche
en détails et doté d'une qualité esthétique hors du commun ! En revanche, l'aspect
technique vaut moins d’éloges. Préparez-vous à faire la grimace en regardant de
près certaines textures, à voir des clippings et de légers bugs d'affichage. Malgré
tout, « Skyrim » est si dépaysant qu’il fait oublier ces défauts. Une aventure avec
un grand A !
Reprenant le meilleur de Morrowind et Oblivion, « Skyrim » dispose d'un
formidable gameplay. Riche et subtil, tout en étant accessible au plus grand
nombre. Cet épisode surpasse tout ce qui a été fait à ce jour. Le jeu intègre une
ribambelle d'innovations : refonte du système de création des personnages, nouvel
arbre de compétences, « finish move » en combat, capacité paranormale (Voix),
artisanat... Et puis, les Dragons sont enfin de la partie ! La prise en main séduira
aussi bien les fans que les néophytes. Le jeu de rôle n'est donc plus limité aux
initiés.
Quel plaisir de retrouver le thème de la saga sublimé par une nouvelle
orchestration digne des meilleurs reconstituions médiévales ! Musiques
envoûtantes, bruitages ultra-immersifs... Le tout servi par un doublage VF
d'excellente qualité. « Skyrim » nous immerge pleinement dans son univers !
Déjà très bon par le passé, ce cinquième volet surpasse sur le plan du son tous
ces prédécesseurs. Un vrai bonheur pour nos oreilles.
Bien que la campagne se boucle en une vingtaine d'heures en ligne droite, tout
l'intérêt du jeu est de profiter de son incroyable richesse. Avec une liberté sans
pareil, le jeu de Bethesda regorge de quêtes secondaires et d'innombrables
activités. Dès les premières minutes, vous serez libre de faire ce que bon vous
semble : exploration, combat, équitation, commerce... L'expérience est grisante !
Jeu événement de l'année 2011, « The Elder Scrolls V : Skyrim » est la nouvelle
référence des RPG sur PC et consoles. Reprenant le meilleur des précédents opus,
ce cinquième volet a amplement de quoi séduire les néophytes sans rebuter les
gamers ayant déjà terminé - à plusieurs reprise - les excellents « Morrowind » et
« Oblivion ». Seul bémol : la technique n'est pas irréprochable (textures fades,
clippings, bugs d'affichage) mais, dans l'ensemble, Bethesda nous livre un jeu
d'exception ! Un rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte...
“ Skyrim surpasse tout ce qui a été fait à
ce jour et domine le genre sur PC et
console. (...) Un rendez-vous à ne
manquer sous aucun prétexte ! ”
Geek4Life
Pourquoi faut-il l’acheter ?
+ Bordeciel
+ Les dragons
+ L’esthétisme
+ Le gameplay “tous public”
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