Editeur :
Micro Application
Développeur :
Tripwire Interactive
Date de sortie :
13 octobre 2011
Support : PC
Genre : FPS
Norme PEGI 18+
7 Novembre 2011 - Geek4Life
Red Orchestra 2 : Heroes of
Stalingrad
Cinq ans après avoir révolutionné
l'univers des FPS en ligne avec
l'illustre « Red Orchestra : Osfront
41-45 », Tripwire Interactive nous
offre une suite encore plus
intense : « Red Orchestra 2 :
Heroes of Stalingrad ». Reposant
sur 24 missions, divisée en deux
campagnes en solo et un multijoueur - à l'efficacité
détonante -, l'expérience fait mouche !
A l'heure où tous les regards sont braqués sur « Battlefield 3 » (EA) et « Call of
Duty : Modern Warfare 3 » (Activision), Micro Application et le studio Tripwire
Interactive tentent une percée, avant Noël, avec « Red Orchestra 2 : Heroes of
Stalingrad ». Un jeu événement pour tous les fans de FPS réalistes. Reprenant les
grandes lignes de son prédécesseur - le très prisé « Osfront 41-45 » -, cette
seconde mouture séduit immédiatement par son positionnement élitiste et
l'efficacité de son gameplay. Mais attention : le soft n'est pas à mettre entre toutes
les mains. Rien à voir avec les FPS de type « casual » ! Contrairement à un « Call
of Duty », par exemple, ici la moindre erreur est immédiatement sanctionnée par la
mort. Mieux vaut donc ouvrir l'œil et progresser à couvert le plus souvent possible.
Tout spécialement, dans les décombres des lieux emblématiques de la terrible
bataille de Stalingrad. Soulignons que l'ambiance est parfaitement cultivée et prend
aux tripes. Des graphismes à la bande-son, tout est fait pour s'immerger en 1942.
Pour ce qui concerne le gameplay, Tripwire Interactive a su dynamiser les bases
du premier opus. Après un bref tutoriel dans un camp d'entraînement - où vous
êtes initié au maniement des armes – à vous de mettre en pratique vos talents face
à des bots. Suivent deux campagnes de 12 missions chacune - côté allemand et
soviétique -, soit 24 au total. Idéal avant d'aller se mesurer à la communauté sur
Steam qui ne fera aucun cadeau !
La perfection n'est pas de ce monde...
Dans l'ensemble, à part la nécessité de reconfigurer les touches en AZERTY, la
prise en main est bien pensée. Contrairement à « Counter-Strike » (Valve), il est
indispensable d'appréhender le jeu comme une vraie simulation militaire au
réalisme poussé, à l'instar de l'illustre « Operation Flashpoint » de Bohemia
Interactive. Appréciable en particulier : la gestion de la physique, des blessures
(avec des dommages crédibles) ou encore l'effet de coriolis ! A vous de compenser
la distance en relevant légèrement, si nécessaire, le viseur avant de faire feu.
Ajoutons que la barlow du fusil à lunette dépasse en qualité celle de la plupart des
FPS. Notez qu'ilest possible de gérer la respiration ! De quoi charmer les
néophytes. Au vu de tous ces ajouts, nous sommes loin des balbutiements
proposés dans le mod « Red Orchestra » pour « Unreal Tournament 2004 ».
Revenons au réalisme. Le soft intègre également une jauge de peur caractérisée
par un système de perturbations sensorielles : écran voilé, battements de cœur
oppressants. Tout aussi immersif : le soft propose un système de couverture avec
tir de surpression et gestion de la pénétration des balles. Le réalisme est donc
fortement marqué... Si la difficulté globale peut rebuter des joueurs issus du mode
« casual », sachez tout de même que vos efforts sont vite récompensés, via un
système de « XP » engrangés à chaque fin de partie pour gagner en réputation et
débloquer de nouvelles armes..
Une suite encore meilleure !
Ajoutez à cela la possibilité de monter à bord d'un tank (T34-76 côté russe et
Panzer IV côté Allemand), la présence d'artilleries – au rendu ultra-immersif -
et des reconnaissances aériennes sur demande. Plus une vingtaine d'armes
disponibles dont l'illustre MP-40 ! Toujours sur le plan du contenu, préparez-vous
à du deathmatch, team deathmatch et captures de zones sur 10 cartes multijoueur,
avec pour limite 64 participants. Le bilan est donc on ne peut plus positif. De fait,
nous tenons là l'un des meilleurs FPS dédiés à la Seconde Guerre moniale. Côté
technique, nous avons testé « Red Orchestra 2 : Heroes of Stalingrad » sur un PC
« milieu de gamme » : AMD Phenom X4, avec 4 Go de DDR2 et une carte
graphique Nvidia Ge-Force 9800 GT 1 Go. De la modélisation des soldats aux
vastes environnements finement texturés, l'Unreal Engine 3 offre un rendu
satisfaisant, mais nous sommes loin de la qualité de « Battlefield3 » (EA / Dice).
Tripwire Interactive a manifestement préféré mettre l'accent sur le gameplay plutôt
que sur la démonstration technique. Un choix louable. D'autant plus que la recette
fonctionne ! En revanche, tout n'est pas aussi rose sur le plan de l’optimisation.
Lors de notre test avec un affichage en 1980x1080 et toutes les options au
maximum, le frame-rate était au ras des pâquerettes ! Plus gênants: quelques bugs
d'affichage et crashs avec retour sous Windows. Nul doute que ces problèmes
techniques seront vite corrigés avec l'arrivée des premiers patchs. Rappelons qu'ils
seront automatiquement appliqués via les mises à jour de « Steam ». Autre point
rassurant sur l'avenir du jeu : Tripwire Interactive annonce déjà l'arrivée prochaine
de contenus additionnels : nouvelles missions, mode coop et ajout de challenges
et véhicules inédits. Bref, à l'heure où les FPS hollywoodiens se multiplient sur PC
et consoles, le réalisme singulier de « Red Orchestra 2 : Heroes of Stalingrad »
apporte un vrai bol de fraîcheur. Un achat judicieux si vous avez aimé le premier
opus ou si vous recherchez un FPS multijoueur sur le thème de la Seconde Guerre
mondiale. Reste à passer outre de petits défauts techniques déjà en cours de
correction.
Geek4Life
Sans atteindre le rendu visuel du très prisé « Battlefield3 » (EA), Red Orchestra 2
immerge efficacement au coeur de la bataille de Stalingrad. Techniquement, le jeu
accuse bon nombre de défauts, mais l'essentiel est là. L'ambiance prend aux tripes
et l'on s'émerveille en progressant de position en position dans les ruines de la ville
soviétique. Attention tout de même à la gourmandise excessive des ressources.
Pour l'heure (en attendant les patchs), le soft nécessite une configuration musclée.
À prendre en compte...
Exit les petits joueurs ! « Red Orchestra : Heroes of Stalingrad » ne s'adresse
clairement pas aux amateurs de productions de type « casual ». Technique,
difficile, mais tellement gratifiant, le gameplay de Tripwire Interactive nécessite du
temps. Heureusement avec l'arrivée des deux campagnes (allemande et
soviétique), les néophytes pourront s'entraîner « au calme » avant de s'aventurer
sur les serveurs grouillants de fines gâchettes. Bref, les amateurs de FPS réalistes
ne seront pas déçus
Reprenant les bases du premier opus, nous retrouvons instantanément une
ambiance survoltée où se mêlent aux cris, coups de feu et explosions. Quant aux
musiques, elles s'inscrivent dans la continuité des jeux vidéo épiques dédiés au
thème de la Seconde Guerre mondiale. Un cocktail détonant...
Les deux campagnes de 12 missions chacune assurent déjà une bonne durée de
vie, mais c'est avec l’excellent mode multijoueur que « Red Orchestra 2 : Heroes of
Stalingrad » vaut le détour. Retenez que les développeurs nous concoctent
actuellement du contenu additionnel. Bref, ce n'est que le début...
Fort du succès de « Osfront 41-45 », Tripwire Interactive nous livre une suite
encore meilleure. Doté d'un gameplay orienté simulation et d'un contenu assez
dense pour nous immerger pleinement en 1942 pendant la bataille de Stalingrad.
Nul doute que les fans de FPS en ligne trouveront là de quoi s'occuper tout l'hiver.
Une bonne surprise ! Mais mieux vaut connaître les (quelques) défauts présents
lors du lancement.
“ Le réalisme singulier de « Red Orchestra :
Heroes of Stalingrad » apporte un vrai bol de
fraîcheur. Un achat judicieux si vous avez aimé
le premier opus ”
Geek4Life
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